Audrey POUMEYRAU - Courtier en financement sur Gujan Mestras et ses alentours
Adieu à la loi Pinel
Adieu à la loi Pinel
C’est officiel ! Élisabeth Borne, première ministre a annoncé la fin de la loi Pinel.
Depuis 1986, le gouvernement a toujours mis en place des lois de défiscalisation immobilière permettant aux particuliers de réduire leurs impôts en investissant pour créer des logements voués à la location.
La PINEL se présentait comme une opération ayant pour but d’inciter l’épargne privée à financer la construction.
Les ménages investisseurs défiscalisaient 12% sur 6 ans, 18% sur 9 ans et 21% sur 12 ans du montant de leurs acquisitions.
Le montant des loyers étaient encadrés par zone A ou B, avec un prix au mètre carré afin de créer un plafond de loyer dit « raisonnable ».
Seuls les locataires répondant au plafond du revenu fiscal de référence avaient la possibilité de louer ce genre de bien.
Un loyer moyen pour une classe moyenne n’ayant pas accès aux logements sociaux !
N’est-ce pas un manque à gagner pour les caisses de l'État ?
En effet, toutes les taxes indirectes, TVA, Droits d’enregistrements etc. reviennent immédiatement à l'État sous forme de fiscalité (Environ 27% du prix du logement).
Quelle évolution dans l’activité économique ?
La fin de cette loi défiscalisante peut entraîner des conséquences négatives sur la production de logements, il est probable que les français se détournent de l’investissement immobilier ne profitant plus alors des avantages de réduction d’impôts.
Ainsi la crise du logement déjà existante peut s’accélérer. Le gouvernement justifie cet abandon par l’inefficacité et le manque à gagner pour les caisses de l’état de réduction d’impôts.
Quel est le but de la mort de ce dispositif ?
Il semble que désormais le gouvernement souhaite favoriser les logements intermédiaires et les acquisitions par les institutionnels (action logement par exemple) qui pourraient bénéficier de crédit d’impôts.
L’état envisage dans un premier temps, de charger les organismes à lancer des programmes d’achat détenus par la caisse des dépôts.
Une priorité du gouvernement de gérer un parc déjà existant.
Ensuite le gouvernement compte sur des investisseurs professionnels privés pour développer des offres locatives de logements intermédiaires.
Comment ces acteurs de l’immobilier pourront se lancer sur des opérations de développement en investissant avec des taux d’intérêts de crédit conjoncturellement à la hausse ?
N’auront-ils pas un souci de rentabilité ?
Pouvons-nous craindre la destruction de plusieurs emplois liés à la construction de ces logements ?
Par conséquent, ne risquons-nous pas de subir des répercussions désastreuses sur l’économie en général ?
Prenez contact dès à présent : Adieu à la loi Pinel à Gujan-Mestras.